C’est la démarche par laquelle une entreprise confrontée à des déséquilibres financiers et économiques est amenée à mettre en place des ajustements structurels et financiers (recapitalisation, renégociation de créances, abandon partiel de dettes, moratoire sur les intérêts, rééchelonnement des remboursements, reconversion, etc.) pour assurer son redressement.

La restructuration vise à :

• améliorer la visibilité de l’entreprise sur ses besoins de financement prévisionnel ;
• organiser un processus de négociation qui réponde aux attentes des partenaires de l’entreprise ;
• permettre à l’entreprise de retrouver sa bancabilité.
• l’évolution technologique et des marchés.

Les critères spécifiques d’éligibilité pour la restructuration

Toute entreprise dont la situation financière actuelle comporte un certain déséquilibre imposant une restructuration préalable à toute action de mise à niveau et d’investissement supplémentaire. Ce déséquilibre pourrait découler de l’une des situations suivantes :

• une structure financière non saine (insuffisance de fonds propres, cumul important de pertes…) ;
• une mauvaise répartition et utilisation des ressources ;
• un recours excessif aux dettes bancaires ;
• des engagements bancaires générant des charges financières assez importantes ;
• des possibilités trop réduites pour assurer les garanties exigées généralement par les banques pour accorder aux entreprises des crédits à terme ;
• une gestion approximative et peu transparente ;
•  etc…